Les varices pelviennes sont dues à une hyperpression sanguine au niveau des veines ovariennes ou utérines.
Contrairement aux autres veines, les veines pelviennes ne possèdent pas de valvules, donc pas de système anti-reflux. En revanche, elles sont équipées de différents récepteurs qui agissent en fonction du stress et des hormones.
La région pelvienne, qui englobe tout le petit bassin, est très soumise aux variations hormonales et environnantes, ce qui entraîne parfois des augmentations de pression dans les veines pelviennes.
Les varices pelviennes peuvent être douloureuses spontanément, soit lors des règles soit lors des rapports.
Les varices vulvaires et périnéales doivent être recherchées surtout en cas de récidive de varices après sclérose ou chirurgie
Généralement, les varices pelviennes se développent au moment de la seconde grossesse. Il est rare qu’elles apparaissent au cours de la première.
Elles surviennent généralement aux alentours du cinquième mois. En effet, pendant la grossesse, les veines se dilatent naturellement et l’afflux sanguin est important. La pression augmente donc au niveau des veines pelviennes et des varices peuvent se former.
Souvent, les varices pelviennes apparues au cours de la grossesse disparaissent 1 à 3 mois après l’accouchement.
La sclérothérapie à la mousse, après un diagnostic par cartographie écho-doppler est très efficace.
L’embolisation de la veine ovarienne est un geste radiologique réalisé sous anesthésie locale. Il permet de fermer de façon élective les points de fuite et de communication des varices avec le petit bassin.
Dans un second temps, la phlébectomie ambulatoire, réalisée sous anesthésie locale en milieu chirurgical, permet de compléter le traitement sur le plan esthétique.